Chose promise, chose due. Il y a un an, Philippine Cruse nous annonçait la création prochaine de sa maison d’édition, à Lausanne. C’est fait. Herodios – c’est son nom – vient de publier un roman de Corinne Atlas, «Les Riverains».

Philippine Cruse fait le grand écart entre Lausanne, ville où elle est née, et Paris où elle a de multiples attaches. Et où elle a tout appris du livre. Thèse en Sorbonne établissant des parallèles entre la littérature française et les arts plastiques. Mémoire de master à l’Université de Portland (Etats-Unis) consacré aux textes de Salvador Dali. Stage dans une librairie parisienne, collaboration assidue au salon La Rentrée littéraire, au Cap Ferret. Participation à la création du site viabooks.fr. Et assistance éditoriale de Bernard de Fallois. C’est à ce titre qu’elle participe étroitement au lancement de «La Vérité sur l’affaire Harry Quebert», de Joël Dicker.

Aujourd’hui, cette jeune et belle éditrice vole de ses propres ailes. Elle a plein de projets de livres dans ses tiroirs, et déjà des réalisations à son actif: «Ecrit la nuit», le livre «interdit» d’Ettore Sottsass, le célèbre designer («Memphis»), et, dans un autre registre, «Les Riverains» de Corinne Atlas, le troisième roman de cette scénariste de téléfilms. Un livre qui témoigne d’une certaine prescience: les habitants d’un immeuble de l’est parisien se côtoient sans bien se connaître jusqu’à ce que la mort vienne interrompre le cours de leurs vies ordinaires. «Alors se manifeste une évidence, la solidarité: une chaîne humaine protectrice contre la volonté de destruction».

Chez Maman

Chez Maman

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