Chaque mercredi soir, le séduisant Genevois anime «Infrarouge» avec verve et talent. Aujourd’hui, il est la star numéro un de la RTS.
L’AMOUR DU DIRECT
Une présence folle à l’écran. «Il irradie», «Brille de mille feux», les éloges pleuvent au sujet d’Alexis Favre qui, depuis deux ans, anime tous les mercredis soir «Infrarouge» l’émission de débats de la RTS. Décontracté, vif, plein d’humour, avec le Genevois de 42 ans les débats ne sont jamais ennuyeux. Comme s’il était fait pour le direct. «Oui, j’aime le direct, c’est hyperimportant de travailler sans filet, pour la tension que cela apporte. Sans compter que le direct garantit une vraie interaction avec les téléspectateurs dont les réactions sont relayées à l’antenne.» L’animateur vedette est-il aussi relax qu’il en a l’air? «En vérité, je suis un anxieux. Mais une anxiété qui permet de rester en éveil, attentif, exigeant». Et son physique de beau gosse? Il en sourit. «Bien sûr que ça me flatte qu’on dise ça, mais je suis journaliste et pas mannequin, ce n’est donc qu’un détail.» Et de relativiser sa cote actuelle. «Il y en a aussi qui me trouvent grande gueule et insupportable.»
DES DÉBATS DEPUIS TOUT PETIT
Papa libéral, maman socialiste, les débats ont toujours fait partie de son univers. «La table familiale résonnait souvent de belles engueulades. Depuis ma plus tendre enfance, j’ai compris ce que signifiaient la gauche et la droite. J’ai été élevé dans un milieu très politique.» A l’adolescence, il se voyait acteur. «Au collège puis à l’Uni, j’ai fait beaucoup de théâtre, j’ai joué Shakespeare, Baudelaire, Ionesco. A un moment, je voulais m’inscrire au Théâtre national de Strasbourg. On ne peut nier qu’il existe une forme de proximité existe entre théâtre et journalisme.» Son modèle? Un certain Belmondo. «Ah! Bob Saint-Clar dans «Le Magnifique». Bébel, c’était ma référence absolue. A sa mort, c’est une page de ma vie qui disparaîtra.»
SPORT ET CUISINE
Outre la lecture avec un faible pour Camus, ce papa d’un petit garçon de 4 ans nourrit deux autres hobbies: le sport, natation et course à pied, et la cuisine. «Le sport, j’ai ralenti un peu, comme tous deux qui se laissent emporter par leur travail, mais je continue quand même. En plein effort, tu es dans un état second, le cerveau en apesanteur, tu rêvasses et ça fait du bien. Quant à la cuisine, oui j’adore ça, je peux passer un temps fou sur un jus ou un bouillon jusqu’à ce qu’ils soient parfaits. Bientôt, je vais me lancer dans une choucroute de la mer avec poissons et crustacés accompagnés d’un petit beurre blanc.» Et d’ajouter, enthousiaste. «Philippe Chevrier m’a appris à faire l’omelette parfaite, bien blanche, bien baveuse, bien légère.»
ENVIE DE TALK-SHOW
Des envies, des projets? «Comme je continue à aimer l’écriture (chaque samedi il tient une chronique dans «Le Temps»), des idées de livre me trottent dans la tête. Quant à la télé, je voudrais un jour animer un vrai talk-show, mêlant info et divertissements, à la fois exigeant sur le fond et qui fasse plaisir sur la forme. On peut réussir ça en Suisse, j’en suis persuadé.»

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