Mt Pelerin, un projet de banque blockchain est né de l’expérience et du parcours de son fondateur, Arnaud Salomon, 37 ans.

 

Il découvre à travers les pays où il vit (Inde, République tchèque, Argentine), que les banques demeurent cloisonnées dans leur pays d’origine, alors que les besoins et les transactions s’internationalisent de plus en plus. Un système absurde et peu adapté aux besoins des expatriés et de tous ceux qui partent à l’étranger, en quête d’un job, par exemple. Après des études à l’EPFL, où il obtient son Master en Systèmes de Communication, c’est comme trader et non comme ingénieur, qu’Arnaud Salomon travaillera à Genève pendant sept ans. «J’ai commencé à me poser des questions lors de la crise de 2008; tout a changé à ce moment-là, mais rien n’a été réglé dans le fond. J’ai compris que la plupart des gens n’ont aucune idée de ce qu’est l’argent et du risque que les banques peuvent faire courir à leurs déposants» développe Arnaud Salomon, qui anticipe déjà les mêmes problèmes, repoussés dans le temps, lors d’une prochaine crise économique. Il découvre ensuite le monde de la blockchain et des cryptomonnaies, convaincu par cette technologie riche en possibilités d’innovation, applicables au monde de la banque. Dès 2017, il réfléchit à un nouveau modèle d’affaire de banque, qui ne prendrait pas de risque sur le dos des déposants et qui ramènerait la sécurité au client. Il crée Mt Pelerin en 2018 avec comme objectif de remettre le service de l’économie réelle au centre de la banque, en améliorant le flux de capital vers les PME et les particuliers qui ont un vrai besoin d’accompagnement dans leurs emplois et croissance. Mt Pelerin a également développé la technologie de tokénisation la plus avancée: il s’agit d’émission d’actions sur la blockchain, en reconnaissant le détenteur d’un token comme actionnaire au sens du droit suisse. Une vraie réussite et une révolution technologique et financière dans le canton de Genève, pionnier en la matière, qui a favorisé la croissance de cet environnement. Aujourd’hui, avec des actions tokénisées, la blockchain devient un marché secondaire sur lequel ces dernières peuvent être facilement négociées en ligne. «On floute les lignes entre la start-up naissante (illiquide) et l’entreprise cotée en bourse. On ne travaille pas pour Wall Street, mais pour All Street. Des actions tokénisées permettent aux investisseurs d’acheter et de vendre les actions d’une société sans qu’elle doive être cotée en bourse. De plus, l’existence d’un tel marché dynamique donne à une entreprise et à ses investisseurs une valorisation instantanée de la société par le marché» conclut le fondateur.

mtpelerin.com

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