Le pays jongle entre mesures restrictives et réouvertures, mais certaines références du marché de l’art poursuivent résolument leur marche en avant. C’est ainsi que le groupe international Bel-Air Fine Art vient d’inaugurer en grande pompe deux nouvelles galeries à Lausanne et Saint-Moritz. Déjà présent à Genève, Crans-Montana, Gstaad et Verbier, cet acteur très en vue de la scène artistique contemporaine précise qu’il enregistre des chiffres plutôt étonnants par les temps qui courent.

Rencontré à l’ouverture de sa nouvelle galerie lausannoise, le fondateur François Chabanian explique les raisons de son succès malgré la situation actuelle. « La majorité de nos galeries se situent dans des lieux de villégiature comme les stations de ski et balnéaires. Nous nous adressons ainsi à une clientèle qui vient en famille et qui a le temps d’admirer le travail des artistes. En échappant au stress du quotidien, il est beaucoup plus facile de toucher le cœur des gens ». Un constat qui peut aussi expliquer en partie la bonne santé du groupe malgré la situation sanitaire. « Avec le télétravail et les restrictions de voyage, les stations de ski ont encore plus le vent en poupe. De plus, l’art est une excellente échappatoire à la morosité actuelle, une émotion au quotidien et un investissement judicieux sur le long terme ». Bel-Air Fine Art échappe à cette morosité avec son vaste réseau d’artistes exposés. On retiendra en particulier les sacs figés dans la cire de Fred Allard, les intrigantes pièces murales de Cédric Bouteiller et les envoûtantes photographies d’Anne Valverde.