«La pauvreté est la pire forme de violence», disait Gandhi. Basculer dans la précarité arrive parfois plus vite que le temps d’un battement de cils. L’organisation de la solidarité se déroule d’autant plus efficacement quand l’engagement est collectif.
COOP
Les rayons des supermarchés le confirment: en Suisse, le niveau de vie demeure très bon. Il ne faut toutefois pas oublier que même sous nos cieux certains comptent les centimes au moment de faire les courses. Coop, qui est le plus gros donateur de denrées alimentaires, étend encore son action contre le gaspillage alimentaire: d’ici à 2026, elle va intégrer 500 supermarchés au système de collecte et de distribution de deux associations. Plus de 5000 tonnes de denrées alimentaires pourront ainsi être sauvées, et 25 millions de repas distribués aux plus démunis. En effet, depuis 2005 Coop est résolument engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en soutenant «Table Suisse» qui collecte des aliments excédentaires, mais d’une qualité irréprochable et qui les redistribue à des personnes touchées par la pauvreté par l’intermédiaire d’institutions sociales et de centres de distribution et «Table couvre-toi» qui vient en aide aux personnes démunies en conservant les denrées alimentaires en bon état avant leur destruction et les redistribue aux nécessiteux. Depuis 2014, Coop vend également, sous le label Ünique, des fruits et légumes dont la forme inhabituelle ou la taille ne correspond pas aux normes du marché. Cette offre permet à Coop et aux producteurs de sauver plus de 1450 tonnes de fruits et légumes par an. Coop mise également sur des systèmes de commande flexibles permettant de réduire au minimum les déchets alimentaires. Les produits dont la date limite de vente est sur le point d’expirer sont proposés à prix réduits et sont signalés par l’autocollant «Valoriser au lieu de jeter» de la campagne «Des paroles aux actes». Avec 400 actes au total qui récapitulent toutes les mesures qu’elle a déjà prises, Coop témoigne de sa volonté d’agir en faveur des hommes, des animaux et de la nature.
FONDATION BCV
La Fondation BCV soutient la Fondation Mère Sofia qui a toujours eu pour objectif dʹoffrir des lieux dʹaccueil aux sans-abri, aux blessés de la vie et aux rejetés de tous dans le respect de la dignité humaine et sans aucune discrimination. Au début de la pandémie de Covid-19, la Fondation Mère Sofia a dû, comme toutes les institutions, revoir ses modes de fonctionnement, ses priorités et son organisation. Chaque jour, la Soupe populaire a ainsi produit, livré et distribué près de 700 repas, alors qu’elle n’accueillait auparavant que 250 personnes par soir. Le Répit est passé d’accueil de nuit à un lieu de vie 24 heures sur 24, sur deux sites, pour plus de 70 personnes sans abri. L’Échelle, service social itinérant fournissant notamment des produits de première nécessité, a livré chaque semaine des sacs d’aliments et de produits d’hygiène à 150 foyers, contre 80 auparavant. Tout cela a été possible grâce à la collaboration avec Macadam. La crise sanitaire mondiale a été le révélateur d’inégalités et d’importants risques de précarisation au sein de certaines tranches de la population, en Suisse comme ailleurs. De nombreux foyers, qui parvenaient tout juste à survivre avant la crise, ont été soudainement précipités dans la pauvreté en raison d’une diminution ou de la perte de leurs revenus, devant parfois choisir entre logement et alimentation. Les files d’attente devant les centres de distribution alimentaire de certaines villes ont marqué les esprits. À Lausanne, grâce à des actions alternatives telles que les livraisons à domicile, les familles ont pu préserver leur dignité. En août 2020, le Conseil de fondation a validé, sur les fonds propres de l’institution, la création d’une entité provisoire «les Colis», dont la mission était de soutenir 200 familles jusqu’au 31 décembre de la même année. La Fondation BCV, par son soutien à hauteur de CHF 120 000.-, permet encore aujourd’hui la prolongation et l’élargissement de ce projet capital par le soutien de 250 foyers, soit environ 800 personnes dont 320 enfants.
NESTLÉ PURINA
Purina s’engage pour les animaux défavorisés aux côtés de la Protection Suisse des Animaux PSA et leurs refuges, en leur offrant chaque année des milliers de repas. En tout, près d’un million de repas seront distribués cette année. En Suisse, plus d’un foyer sur deux vit avec un animal de compagnie. Mais il y a chaque année plus de 12 000 animaux accueillis dans des refuges. Face à cette triste réalité et afin de sensibiliser les Suisses, Purina lance en 2018 le projet «histoire de prénom» qui soutient l’adoption des animaux. Le prénom fait partie de l’histoire et de l’identité de chaque animal, c’est un choix très personnel auquel les propriétaires sont très attachés. Il n’est jamais choisi au hasard. C’est à partir de ce constat que l’agence Havas Village Genève a imaginé histoiredeprenom.ch, une plateforme invitant chaque Suisse et chaque Suissesse à raconter l’histoire du prénom de leur animal avec une mécanique simple: pour chaque histoire racontée, Purina offre un repas à la Protection Suisse des Animaux PSA qui s’occupe de la distribution dans les refuges. Et pour permettre aux propriétaires de partager leur propre histoire au grand public, le pari a été pris de lancer un casting national parmi les 4865 foyers ayant déjà partagé l’histoire du prénom de leur animal. Sept binômes maître-animal ont été sélectionnés: quatre binômes canins et trois binômes félins issus de Suisse romande et alémanique. Une véritable saga de films que l’agence a pensée et adaptée en contenu pour les réseaux sociaux de la marque et en diffusion dans les magasins Coop et Migros. À ce jour, plus de 4865 histoires ont été racontées et des milliers de repas distribués. Et quelque chose nous dit que cela ne fait que commencer…
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