Le respect, l’écoute, l’échange, l’audace. Dès sa fondation, Clarins a créé sa différence.Cinquante ans avant l’ère de l’interactivité et des réseaux sociaux, Clarins, marque avant-gardiste, a impulsé, par pure intuition, les mêmes approches avec ses propres méthodes.

Rien dans les mains, rien dans les poches. Voici comment, en cinquante ans, Jacques Courtin, va créer un empire à partir de rien, réussir le temps d’une vie, au cours d’une seule génération, ce que d’autres n’ont pu accomplir qu’en plusieurs siècles.

Comment une marque française familiale est-elle parvenue à se forger une place à part dans l’univers de la cosmétique? À l’origine d’une telle aventure, il est un homme discret et réservé, un entrepreneur généreux à l’âme pionnière: Jacques Courtin-Clarins. L’homme qui s’est inventé en inventant Clarins. Voici son histoire et celle de Clarins, que Christian et Olivier Courtin-Clarins, ses deux fils, pérennisent aujourd’hui avec le même enthousiasme et transmettent à leur tour à leurs filles. L’histoire commence dans l’appartement de la rue de Crimée à Paris en 1930. Jacques, 9 ans, déjà passionné par les sciences et la biologie écoute avec intérêt les conversations de sa grande sœur et de ses copines. Si sa carrière médicale est interrompue pendant la guerre, jamais il ne cessera d’apprendre, de s’interroger et de trouver des solutions aux sujets qui le passionnent: la physiologie et l’anatomie du corps et de la peau. Il est un chercheur, un inventeur né. Sa conviction: l’esthétique, le bien-être et la santé ne font qu’un. Cette vision holistique, il en sera l’audacieux précurseur, le premier à la formuler et à l’appliquer.

Il le sent, il le sait, sa mission est bien là. C’est son sacerdoce. Inutiles les études marketing, les recherches sophistiquées… Jacques Courtin a trouvé le nom de sa marque dans ses souvenirs d’enfance. Tout simplement. Clarins était le personnage dont il avait tenu le rôle sur scène au collège, et qui l’avait marqué parce qu’il avait apporté au petit garçon timide un certain succès… «Et je me suis dit que si un jour j’inventais quelque chose, je l’appellerais Clarins.» Le succès est au rendez-vous. Chaque femme peut devenir actrice de sa beauté. La presse découvre et soutient Jacques Courtin-Clarins, cet homme qui dynamise les femmes et leur dit: «Oui, vous êtes belles!» Avec sa disposition naturelle à l’écoute et à l’empathie, il réinvente le soin de beauté. Transmettre son expérience, oui, mais comment? En créant une école. Première dans sa catégorie, l’École de techniciennes de beauté. Née de l’observation, de la communication, du toucher et de l’écoute du corps, cette méthode est ancrée dans les gènes de Clarins. Grâce au bouche-à-oreille, avec Clarins, la beauté a du succès. Les clientes sont de plus en plus nombreuses et la sincérité qui émane de Jacques Courtin-Clarins les amène à lui confier leurs problèmes esthétiques. Lui, écoute. C’est ce qu’il a toujours fait. Et il prend des notes. Chaque cliente a son propre dossier. Une documentation qui, au fil des années, sera une précieuse mine d’informations dont Jacques Courtin-Clarins s’inspire pour la recherche et le développement de ses produits. Du market research avant l’heure. Jacques Courtin-Clarins appelle auprès de lui Christian, son fils aîné. Il sera l’homme du développement mondial. Les activités logistiques s’étendent à l’international, notamment à Genève, Dubaï et Singapour. Dès les années 90, la marque s’investit dans les questions environnementales, le respect et la préservation de la nature. Un principe familial devenu celui de milliers de collaborateurs et un axe stratégique de développement. Depuis 2008, Christian Courtin-Clarins est président du conseil de surveillance du Groupe. Le Dr Olivier Courtin-Clarins, directeur général du Groupe Clarins rejoint son père en 1995 après une première carrière de chirurgien orthopédiste. Poursuivant les engagements fondateurs de son père, dont il a hérité le pragmatisme et l’esprit scientifique, ce passionné de biologie a mis au service de la beauté sa rigueur et sa joie de vivre et utilise son expérience médicale ainsi que son bon sens pour structurer la recherche fondamentale et pratiquer l’innovation efficace: «Ce qui m’a toujours intéressé, c’est la santé de la peau. Comment l’aider à vivre mieux, comment lui donner du confort. Rendre la vie plus belle, c’est aussi transmettre un monde plus beau. Il ne s’agit pas seulement de préserver les ressources et de limiter les impacts sur les écosystèmes. Il faut également agir de manière volontaire pour transformer le monde et lui rendre la beauté que certaines activités humaines altèrent.» Chez Clarins, cet idéal est le moteur des actions menées pour transmettre aux générations à venir la plus belle des planètes possibles. La troisième génération est en place avec 3 des 4 petites-filles de Jacques Courtin-Clarins. Diplômes prestigieux en poche, elles suivent les traces de leurs pères et de leur grand-père. Depuis leur plus tendre enfance, il existe un lien profond avec leur grand-papa qui était fou de bonheur d’avoir 4 petites-filles. Il accorde un soin particulier à leur transmettre sa passion et ses valeurs autour d’un déjeuner dominical en tête à tête. Virginie endosse à présent la fonction de directrice générale déléguée, Prisca de directrice générale Famille C Invest et Jenna est ambassadrice de la marque. De quoi faire la fierté de leurs pères. Mais comment gère-t-on la coexistence de plusieurs générations à la tête d’une entreprise familiale sans exacerber les tensions? «On organise régulièrement des déjeuners de travail entre nous et on se dit les choses, c’est important. On organise aussi beaucoup de réunions familiales et stratégiques», explique Olivier Courtin-Clarins. Et il rajoute: «Il y a aussi beaucoup d’avantages à travailler en famille. On est dans le même bateau et on rame dans le même sens.» La maison finance et conduit 85 actions de soutien pour celles et ceux qui en ont besoin, femmes, enfants, préservation de l’environnement. La Fondation Arthritis présidée par Olivier Courtin-Clarins a une place à part dans le cœur de la famille. En 1989, désemparé face aux souffrances de sa femme atteinte de polyarthrite rhumatoïde, Jacques Courtin-Clarins, décide de fonder l’ARP. Plus de 18 millions d’euros ont été versés à travers plus de 600 financements. Parmi les objectifs également fixés par Clarins, l’obtention de la certification B Corp, la plus exigeante au monde, qui englobe la gouvernance, les collaborateurs, la collectivité, l’environnement, le client, et la transparence des produits. Actionnaires à 100% avec un chiffre d’affaires estimé à près de 2 milliards d’euros, 8500 collaborateurs dans 152 pays, Christian et Olivier Courtin-Clarins considèrent leur entreprise comme une grande famille, même si ce n’est pas que celle du sang. La devise de leur père était: «Je veux que mes collaborateurs soient heureux de venir travailler le lundi.» Mission accomplie…. avec succès!

Chez Maman

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