Le sport, première dans l’histoire, est totalement à l’arrêt, la faute au virus. Même les JO de Tokyo ont été reportés. Stars de l’athlétisme suisse, les Vaudoises Lea Sprunger et Sarah Atcho, comme tant d’autres champions, en avaient fait leur grand objectif.
Elles ont dû déchanter, provisoirement en tout cas. Comment vivent-elles cette frustration et leur confinement, elles qui ont l’habitude de vivre leur passion au grand air le plus souvent. Plus moyen d’accéder aux stades, ils sont tous fermés.
Quatrième du 400 mètres haies des Mondiaux d’athlétisme l’an dernier à Doha au Qatar, Lea Sprunger pouvait viser un podium à Tokyo. Elle devra s’armer de patience. «J’avais mis quatre ans à préparer ce rendez-vous, alors sur le moment, cela a été une grosse déception. Mais je vais continuer ma carrière. Alors sur le fond, ça ne change pas grand-chose», se persuade-t-elle. Alors qu’elle s’entraîne normalement en Hollande, elle a préféré, durant cette période si troublée, rentrer auprès des siens sur La Côte à Gingins.
«J’essaie de retenir le positif de tout cela. J’ai une vie plus terre à terre, je profite d’être chez moi, je cuisine, je vais acheter des produits chez les agriculteurs. Mais mon groupe d’entraînement me manque et j’aimerais aller voir ma grand-maman.» S’ennuie-t-elle? « Non, ça va», répond-elle.
Sarah Atcho, la spécialiste du 200 mètres, doit, elle aussi, s’habituer à cette nouvelle donne. «Ce qui me manque le plus? La vie en général, répond-elle sans perdre son éternelle bonne humeur. Je réalise à quel point toute mon existence tourne autour du sport. Pour m’entretenir, je fais du yoga et de la musculation avec une barre qu’une salle lausannoise m’a prêtée. Je ne sors pas car je ne veux pas tomber malade, surtout vis-à-vis de mon papa qui est une personne à risque. Le soleil, je le regarde de l’intérieur», dit-elle dans une jolie formule. Elle voit pourtant un élément positif dans cette situation. «C’est cet extraordinaire élan de générosité de tous ces gens qui se découvrent un grand cœur».

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