Deux jours durant, nous avons pu visiter l’Islande, ce pays lunaire et hors du temps, au volant de la Mercedes EQE la nouvelle voiture 100% électrique de la marque allemande.

On se trouve au milieu de paysages lunaires avec d’un côté la mer et de l’autre des montagnes volcaniques d’où s’échappe de la fumée. Et on ne roule pas, on glisse au volant avec la nouvelle Mercedes EQE totalement électrique, dont le silence se marie si bien avec les paysages intacts et mystérieux de l’Islande. Un petit séjour pour une double découverte: celle d’une voiture préfigurant l’avenir et d’un pays sauvage et hors du temps.

La veille avait été consacrée à la visite de Reykjavik, la capitale et ses 140 000 habitants, bucolique avec ses petites maisons colorées et dépourvue de grands buildings. Au bord de la mer tout y respire le calme, notamment les deux petites rues commerçantes du centre-ville. Mais le soir venu, il suffit de pousser la porte de pubs archibondés pour avoir un aperçu du caractère festif des Islandais: la bière coule à flots, on rigole et on danse au rythme tonitruant d’orchestres de rock dans une ambiance aussi déjantée que bon enfant. Comme il fait jour quasi 24 h sur 24 en ce début juin, on repousse le moment d’aller se coucher.

Cent-cinquante kilomètres séparent Reykjavik d’Eyvindarhólar, tout au sud, notre périple. Cela commence par une route en forme de montagnes russes, dans un paysage aride où on se sent comme seul au monde. En Islande, rouler des dizaines de kilomètres sans croiser une autre voiture est monnaie courante. Presque trois fois plus grand que la Suisse, le pays compte à peine 400 000 habitants, moins que le seul canton de Genève.

Après une vertigineuse descente, la route se faufile donc sur une centaine de kilomètres entre la mer et des sommets encore enneigés à l’aube de l’été. Composée de quelques maisons en bois, les rares villages traversés ont des noms imprononçables genre Fjordabbyggd. Au sujet de la EQE et son look si élégant, Mercedes parle de «pureté sensuelle, de transition fluide». Et c’est exactement ce qu’on ressent là au milieu de nulle part. Outre son autonomie de 640 kilomètres, cette berline automatique possède une technologie de pointe. Une caméra analyse même le clignement des yeux afin d’éviter tout assoupissement. Au volant, on n’a quasi rien à faire sinon admirer le paysage le long de ces rectilignes désertiques.   

Tout au long de la route, de fascinantes cascades dégringolent des falaises. Il faut s’arrêter à la plus impressionnante, la plus touristique de toutes, baptisée Skógafoss où l’eau tombe à pic de plusieurs centaines de mètres dans un décor verdoyant. Un peu plus loin, de l’autre côté de la route, la découverte des Black Beach, les plages de sable noir si typiques du sud de l’Islande, est aussi incontournable. La voiture garée, un vieux bus bringuebalant avec son conducteur clownesque, nous y emmène sur une route cabossée. On se croirait projeté chez Kusturica. Au bout de la route, les couleurs sombres du sable contrastent avec le bleu de la mer. On contemple, mais on ne s’y baigne pas. L’eau est gelée.

Le Umi Hôtel, notre dernière étape, est un étonnant quatre-étoiles, tout en bois, d’un seul étage, planté au milieu de nulle part qu’on rejoint au bout d’un chemin en terre battue. Normalement, de la terrasse on aperçoit la vedette locale, le volcan Eyjafjallajökull, dont l’éruption en 2010 avait paralysé le trafic aérien. Mais, ce jour-là, les nuages nous priveront de la découverte.

Le lendemain retour à Reykjavik par autre route fascinante où plus on approche de la capitale et plus on slalome entre les cratères fumants. C’est le moment de retourner sur terre et de rendre cette voiture qui file sur un nuage.

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