L’émission TTC fera partie du TJ. Ce lundi : TTC suivra les petits entrepreneurs face à la crise.

Depuis ce lundi 30 mars, l’émission TTC prend une autre forme. Elle sera plus courte, plus compacte et fera partie du TJ qui sera lui-même rallongé pour l’occasion. «Il faut réduire la voilure et ménager les forces, mais l’avantage de cette formule, c’est qu’elle permet de garder un rendez-vous économique le lundi soir; c’est d’autant plus important qu’on va basculer dans une crise économique majeure», confie Patrick Fischer.

Cette plage TTC dans le journal durera environ 12 minutes au lieu des 27 minutes dont l’émission bénéficie depuis des années.

Patrick Fischer, journaliste et producteur de l’émission, n’est pas un fan du télétravail, mais il s’y plie également quelques jours de la semaine, comme on peut le voir sur la photo qu’il nous a envoyée: «On ne peut pas tout faire en télétravail, il y a des tournages et des montages qui impliquent d’être présent. En étant chacun chez soi, on perd les synergies et la créativité qui existent dans une rédaction. Les séances par Skype ne remplacent pas les réunions en vrai.»

Ce lundi soir, il sera l’hôte de Philippe Revaz au 19.30 avec deux reportages sur les start-up et sur la situation des indépendants face à cette crise sans précédent.

On verra le 2e épisode de cette série consacrée aux commerçants et aux petits entrepreneurs. Depuis le dernier reportage, le Conseil fédéral a mis sur pied un plan de sauvetage de plus de 40 milliards de francs, notamment pour les indépendants. Ils auront droit aux allocations perte de gain ou à l’assurance chômage pour éviter qu’ils ne passent pas entre les mailles du filet. TTC, qui s’est investi du rôle de porte-parole face au désarroi de ces petits employeurs, a voulu savoir si cette aide exceptionnelle correspond à leurs besoins.

Ce lundi, on continuera à suivre la vie du restaurateur, de la coiffeuse, du chauffeur de taxi et d’une entrepreneuse qui a été femme entrepreneur de l’année «Veuve Cliquot» en 2009, Babette Keller.

Est-ce que l’aide débloquée par Berne est accessible pour eux et si oui, correspond-elle à leurs besoins? Nous devrions en savoir plus en regardant ces reportages:  Petits entrepreneurs face à la crise du coronavirus.

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