La Suisse décroche ces jours-ci un palmarès dont elle se serait passée. Hélas! Premier pays au classement du nombre d’infections confirmées par millions d’habitants, à en croire les chiffres donnés par le quotidien «Le Temps». Une statistique un rien angoissante.
A cela Berne a une explication: aucun pays ne pratiquerait autant de tests que la Suisse. Ceci explique cela. Qui cherche trouve. Ce que l’on appelle un biais statistique.
Vraiment? On croyait avoir lu que la Corée du Sud avait endigué la pandémie, en dépistant à large échelle, à raison de 10 000 tests par jour. Ce qui n’est de loin pas le cas chez nous. Chacun a dans son entourage une personne qui, dans le doute, s’est vu refuser un dépistage.
Il n’est pas question ici de polémiquer, alors que tant de professions sont au front pour sauver des vies et assurer les services de base de la société. Personnel de santé, chauffeurs de bus, services de sécurité, caissières de grandes surfaces… la liste est longue. J’y inclurai aussi les autorités, qui doivent prendre des décisions difficiles, en des temps que personne n’avait imaginé ainsi et donc anticipé.
Reste cependant cette question: les mesures adoptées sont-elles suffisantes?
Je n’ai pas de réponse mais des doutes. L’affaire de Verbier par exemple. La station s’avère être un véritable foyer de contamination, avec 60 cas avérés. Les médecins de la région, alarmés, appellent à sa mise en quarantaine urgente. A cette heure, le confinement n’est pas décidé. L’exemple italien nous a pourtant largement démontré à quelle vitesse se propageait la pandémie.
Une amie, journaliste indépendante, est rentrée de Côte d’Ivoire lundi. Stupéfaction de sa part de constater qu’aucune mesure de contrôle sanitaire n’est prévue à Cointrin. A Abidjan, sa température a été prise. Et encore: une jeune femme de mes connaissances travaille dans une institution. «Si l’un de nous s’avère porteur, que faisons-nous?» demandait-elle, il y a deux jours, à son directeur. Réponse de celui-ci: «Si les symptômes sont légers, vous devez venir travailler.»
Le confinement complet coûterait 29 milliards par mois, selon Avenir Suisse. La Suisse a choisi pour l’instant de faire confiance à l’esprit civique de ses citoyens. Soyons à la hauteur de la situation, solidaires et responsables. Mais aussi en alerte, prêts à nous étonner de ce qui doit l’être.

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