Fondé en 1962 dans le décor magique de l’ancien Grand Hôtel Bellevue perché au-dessus de Montreux, surplombant le Léman et les Alpes, ce boutique-hôtel de l’enseignement supérieur est n° 3 des meilleures écoles hôtelières du monde.
Le 1er octobre 1962, lorsque les deux seuls étudiants inscrits au premier programme académique passent les portes de «L’Institut International de Glion», ils ne s’imaginent pas faire partie 60 ans plus tard d’une communauté de plus de 15 700 anciens élèves présents dans 160 pays. C’est cet esprit de grande famille, cosmopolite, mais aussi «famille de luxe» ainsi définie par le Dr Nicoletta Giusti, responsable des filières Master Luxe, que l’on fêtait le 9 mars dernier à l’occasion du soixantième anniversaire de cette école prestigieuse.
Rien d’ostentatoire, mais plutôt une belle démonstration de l’excellence d’un savoir-faire à travers une dégustation animée par Paolo Basso (meilleur sommelier du monde) professeur à Glion et un cocktail dînatoire orchestré par Stéphane Décotterd, le chef suisse aux 2 macarons Michelin, désormais «chez lui» à Glion en tant que professeur, mais surtout maître de son nouvel antre gastronomique: la «Maison Décotterd». Il faut dire que cette école rassemble de nombreux «beaux noms» de la profession. En plus d’intervenants et professeurs prestigieux, en intégrant le groupe Sommet Education au côté de l’école Ducasse, l’école a ajouté ainsi à son palmarès un autre grand nom. Première école hôtelière à offrir une spécialisation «luxe» en Bachelor dès 2015 puis une formation en Master en 2018, pour Nicoletta Giusti, «Glion a toujours été une marque de luxe. Dès que je suis entrée, je me suis sentie dans un univers du luxe». Une petite communauté d’étudiants, 300 sur le campus de Glion, tous issus de la «leisure class» habitués à voyager, ouverts à d’autres cultures et déjà consommateurs de luxe, un enseignement exclusivement en anglais et un cadre digne des plus beaux palaces constituaient le berceau idéal pour une telle spécialisation. Avec la pandémie, l’importance de la relation humaine et du service qui depuis toujours occupent une place prépondérante dans l’acte d’achat de produits de luxe, s’est encore accentuée, faisant de Glion un vivier de choix des futurs cadres des entreprises du luxe, tous secteurs confondus. «Contrairement aux programmes proposés dans les Business Schools où seule la connaissance du marché du luxe est abordée, à Glion, les étudiants sont aussi sensibilisés à l’intelligence émotionnelle et relationnelle» insiste Anouk Weiss, directrice communication de Sommet Education. Ces fameuses «soft skills» (qualités humaines), acquises ici lors de l’enseignement des Arts pratiques sont certainement la clé pour «former des leaders qui savent se mettre au service des autres et créer des expériences uniques».
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