Marc Levy signe un nouveau roman «C’est arrivé la nuit» chez Robert Laffont. Son 21ème. Palpitant.

Les dessins de Pauline Lévêque, son épouse dans la vie, mettent en scène ce livre pénétrant et d’actualité. Impossible de le lâcher sans l’avoir dévoré.L’auteur cite Victor Hugo en préambule «Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent».Pas de hasard. Cette citation sera la trame lumineuse de ses écrits.

Ce livre «C’est arrivé la nuit»? Ils sont hors la loi mais ils œuvrent pour le bien. Ils sont 9. Ils sont amis, partagent leurs secrets, affrontent les mêmes dangers. Et pourtant, ils ne se sont jamais rencontrés… Ce roman nous entraîne dans une course folle et terrifiante dans les rues d’Oslo, Madrid, Paris, Tel-Aviv, Istanbul et Londres. Le pari de ses 9 amis est dangereux: «S’attaquer à la vilenie du monde. Une audace et une intrépidité dont on ne ressort pas intact.

Le destin de l’auteur est aussi un roman. C’est à 37 ans, après s’être essayé à l’architecture avec succès que Marc Levy écrit son premier livre «Et si c’était vrai». Un succès retentissant et immédiat. Aujourd’hui, vingt ans après et vingt romans plus tard, l’homme reste sur le qui-vive, pénétré par une actualité toujours plus dense et surprenante. Il faut savoir que peu avant la sortie de son premier roman, Steven Spielberg en acquiert les droits d’adaptation cinématographique «Just Like Heaven». Bon instinct. Ce film se classera premier du box-office américain à sa sortie en 2005.
Marc Levy s’engage aussi pour Amnesty International et réalise un court-métrage «La lettre de Nabila». Mais il ne s’arrête pas là. Il écrit des chansons pour des artistes dont Johnny Hallyday «T’aimer si mal». L’auteur qui a toujours rêvé d’écrire pour la jeunesse a adapté son best-seller «Le voleur d’ombres» avec la complicité de l’illustrateur Fred Bernard (triple Goncourt jeunesse). Un tourbillon de succès. Ses livres sont traduits en 49 langues, ses 20 romans ont été publiés à plus de 50 millions d’exemplaires. Pour la petite anecdote, nous avons rencontré l’auteur il y a une dizaine d’années. Nous tournions une émission de TV à l’Hôtel des Bergues à Genève «Palace et strass». Il séjournait à l’hôtel à l’occasion du Salon du livre. Amanda Lear était l’invitée de notre émission. Notre plateau installé, l’équipe de tournage en place, nous attendions notre «star». Malgré le rendez-vous pris et confirmé, Amanda Lear brillait de son absence. Nous avons fini par l’appeler dans sa chambre: «Je dors, je ne viendrai pas», nous a-t-elle répondu sans complexe ni ménagement. Nous étions soufflés par tant d’irrespect. Les heures tournaient et les frais aussi… Quand tout d’un coup, nous apercevons Marc Levy près de la réception.

Nous l’avons littéralement enlevé et installé devant les caméras. Sans préparation. Dans l’émission, on parlait d’amour et de vie privée. Ce n’était pas sa tasse de thé. L’homme a pourtant fait preuve d’une grande élégance et s’est prêté avec gentillesse au jeu de l’interview.

Voisard, dans l’amitié végétale des hommes et des mots

Ce 14 septembre, Alexandre Voisard, écrivain et poète, a fêté son 90e anniversaire. Et pour l’honorer, est né sous la plume talentueuse, délicate et toute en finesse d’Isabelle Falconnier, un diptyque critique dont le premier volet paraît dans la collection Presto. Ce premier essai s’adresse au grand public, avec une manière vivante et illustrée de mêler la biographie de l’homme et du travail. Son enfance, sa vie, son œuvre. Membre de l’Académie Malarmé et de l’Académie européenne de poésie, Alexandre Voisard vit à Courtelevant dans le Territoire de Belfort. Son œuvre bien, que principalement poétique, inclut le roman, des nouvelles, des récits et des carnets. Arnaud Buchs, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne signe, quant à lui, «Le Déjeu» d’Alexandre Voisard dans la collection Le cippe.

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