Ses souvenirs d’enfance, ses émotions, sa passion. L’histoire de Mick est touchante. Son nom légendaire appelle incontestablement admiration et respect. Après les 7 titres de champion du monde décrochés par son père Michael Schumacher en Formule 1, Mick, le fils hyper doué, entre en piste cette saison. Il a accepté pour Paris Match de se confier.

Paris Match Suisse. Mick, c’est votre père qui vous a mis votre premier volant dans les mains?

       Mick Schumacher. Absolument! J’ai débuté chez moi dans le jardin avec un kart quand j’avais deux ans et demi. Mon père m’a tout appris et je garde un souvenir fantastique de cette période qui m’a permis de commencer la course à l’âge de 8 ans et d’enchaîner les compétitions au niveau international à 12 ans. C’est un processus long qui demande beaucoup d’investissement et que je suis heureux d’avoir réussi.

 Comment votre père vous a-t-il aidé à vos débuts?

      On a toujours beaucoup communiqué sur ce que nous devrions faire et les bons procédés à adopter pour y parvenir. A mes débuts, il était mon mécanicien. Parfois, nous avons eu des différends sur les changements techniques, mais nous arrivions toujours à trouver des solutions. Plus tard, il me filmait et on visionnait ensemble les courses. Il m’a donné les meilleurs conseils pour que je puisse m’améliorer, et si j’ai pu progresser, c’est grâce à lui. Je lui en suis tellement reconnaissant !

 Vous faites bientôt vos débuts en Formule 1 au sein de l’écurie américaine Haas, à l’approche du premier Grand Prix de la saison, êtes-vous plutôt nerveux, détendu, excité?

      Je suis plutôt très détendu. Je trouve que cette pause commence à être longue, donc je suis vraiment heureux que les courses reprennent bientôt. J’adore ce sport, j’aime conduire, toute cette adrénaline me procure tant de plaisir et c’est pour cette raison que je me donne à fond.

 Cette pression déjà vécue avec votre père n’est-elle pas trop difficile à supporter pour votre entourage? Pour votre mère par exemple, ça ne doit pas être évident…

      Ma mère est habituée! Elle sait ce que je ressens et que ce sport est ma passion, qu’il m’épanouit pleinement. Donc si elle me voit heureux, elle l’est aussi. C’est fantastique de l’avoir à mes côtés et de sentir qu’elle me soutient.

Vous avez dit que votre père était votre héros, qu’est-ce qui vous impressionne le plus chez lui?

      Certainement sa force mentale. Il a toujours su conserver cette éthique de travail, su pousser ses efforts jusqu’à la dernière limite. Cette détermination, je la garderai toujours à l’esprit.

 De quelles qualités aimeriez-vous avoir hérité de lui?

      Dans la course, mon père a toujours excellé, il a toujours été incroyablement fort dans ses stratégies et si bon avec l’équipe. J’essaie de lui ressembler.

 Comment avez-vous vécu cette période qui précède votre entrée en F1?

      Je me suis énormément investi! En décembre, nous sommes censés recharger les batteries, mais cette année était particulière. Après mon titre en Formule 2 et sachant que j’allais intégrer la Formule 1, je n’avais pas envie d’arrêter mon entraînement. Je ne me suis accordé qu’un jour de repos !

Quel est votre programme d’entraînement?

 Je fais de la musculation et j’essaie de me préparer mentalement le plus possible à ce qui m’attend. Mais le meilleur entraînement sera toujours la conduite. En tout cas, physiquement, je suis à 100%. A présent, j’ai vraiment hâte de courir et de commencer la compétition.

 Quel est votre objectif cette année?

      Mon objectif est d’essayer de construire une relation solide avec l’équipe et de m’améliorer tout au long de la saison. Être toujours en bonne position, au bon moment dans n’importe quelle course pour pouvoir exploiter au maximum ma voiture dans toutes les situations.

 En dehors de la F1, y a-t-il autre chose qui vous fasse vibrer?

      J’aime beaucoup faire du vélo. Je cours aussi. Dans les deux cas, on peut profiter de paysages incroyables et j’adore ça.

 Mick, avez-vous une devise dans la vie?

     Depuis mon enfance, ma famille me dit que si on apprécie ce qu’on fait, on le fait bien ! A la maison, on a toujours pensé de cette façon et cette force nous a aidés pour continuer à nous battre.

Chez Maman

Chez Maman

En ce début d’automne, voici l’adresse genevoise idéale pour s’abriter des premiers frimas, dans les effluves appétissants du nid douillet d’une maison de famille. À la lisière du quartier industriel des Acacias, on vient nombreux se réfugier dans le giron de «Chez...

lire plus

Pin It on Pinterest

Share This