Pour un astrologue, une conjonction de trois planètes lentes dans le ciel, ça ne se boude pas. Surtout si, comme par hasard, elle coïncide avec un événement historique important.

Que l’on pense par exemple à la chute du mur de Berlin en 1989. Cet événement majeur s’est produit lorsque Neptune, Saturne et Uranus se trouvaient ensemble, à quelques degrés près, au début du signe du Capricorne. La crise financière de 2008, elle, a coïncidé avec la mise en place pendant une décennie de la relation problématique formée par un angle de 90° entre Uranus et Pluton. Exactement comme en 1929 et les années trente…

Alors comment se fait-il qu’en 2020, à l’occasion de cette crise sanitaire majeure, l’alignement rare des planètes ne se fasse pas entendre? Entre Jupiter, Saturne et Pluton, et en fin de Capricorne cette fois? Il y a là pourtant une remarquable synchronicité entre ciel et monde terrestre, ce qui devrait amener de l’eau au moulin de tous les amateurs de zodiaques et de décans.

Il y a quarante ans, cette configuration s’est présentée pour la dernière fois dans les télescopes des astronomes. En 1981 plus précisément, dans le signe de la Balance. D’aucuns y ont lu l’abolition de la peine de mort en France, l’assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate, ou encore la proclamation de la loi martiale avec l’arrestation de Lech Walesa en Pologne (début de la fin du monde communiste). La conjonction actuelle ne devrait-elle pas sembler lourde de sens également?

Pluton gouverne la puissance susceptible de se dissimuler dans l’infiniment petit. Un atome, par exemple. Ou un virus, pourquoi pas, avec l’appui de Neptune domicilié dans le signe des Poissons (la marque des maladies graves). Alors que Jupiter et Saturne président aux heurs et malheurs de la gouvernance mondiale. Le champ politique pour le premier, économique pour le second. A eux deux de nous aider une bonne fois dans la coordination de cette bipolarité vitale!

Reconnaissons d’ailleurs que nous y sommes presque, aren’t we? Si l’on ne relâche pas nos prières, évidemment, nos invocations ni nos imprécations… Mais le plus critique pourrait être à venir, dès la seconde partie de juillet et jusqu’à la fin de l’année. Avec la malignité de Mars, si énergique dieu de la guerre, toujours à l’affût d’une vigoureuse tension de tous contre tous. Il séjournera pendant tout ce temps en Bélier, sa maison, qui forme avec le Capricorne un angle carré de 90° à l’influence néfaste.

Il est certain que Mars ne s’entendra pas particulièrement bien avec le taciturne Saturne, en charge des rythmes saisonniers et de leurs aléatoires productions. Surtout que cette vieille divinité demeure tout aussi confortablement logée chez elle. En Capricorne justement, dont elle reste le maître incontesté. Bel affrontement de logiques en perspective: le géostratégique contre l’économique, dans l’ordre du possible. Le social contre le financier probablement. Rien de bien surprenant à ce stade. Sauf le ciel qui reflète une nouvelle fois cette confrontation. Si joliment et si précisément…

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