Les abeilles jouent un rôle clé dans le maintien de la biodiversité et sont indispensables à nos paysages et à nos écosystèmes. Observons et écoutons-les, nous en avons plus que jamais besoin aujourd’hui.

Il y a trois ans, l’ONU a déclaré le 20 mai comme étant la Journée mondiale des abeilles et des pollinisateurs. Cette date a été choisie pour rendre hommage à Anton Janša (1734-1773) qui fut le pionnier des techniques apicoles modernes en Slovénie. Chaque année, cette journée offre l’occasion de mieux faire connaître la contribution essentielle des abeilles et des autres pollinisateurs à la santé des êtres humains et de la planète, ainsi que les nombreuses difficultés auxquelles ces insectes sont confrontés aujourd’hui.

La pollinisation est un processus fondamental dans les écosystèmes terrestres   naturels et gérés par l’homme. Elle contribue de manière essentielle à la production alimentaire et aux moyens d’existence et établit un lien direct entre les écosystèmes sauvages et les systèmes de production agricole. La très grande majorité des espèces de plantes à fleurs ne produisent de graines que si des insectes pollinisateurs transportent du pollen des anthères aux stigmates des fleurs. Sans cette action, de nombreuses espèces interdépendantes et de        nombreux processus fonctionnant au sein d’un même écosystème disparaîtraient.

Depuis qu’elle s’est posée en 1853 sur leurs flacons iconiques, l’abeille est devenue un guide pour l’engagement de la Maison Guerlain qui lance «Women for Bees» en partenariat avec l’Unesco et en collaboration avec l’OFA. Ce programme d’entrepreneuriat apicole au féminin est destiné à former de nouvelles apicultrices, créer de nouvelles exploitations apicoles dans le monde au sein de   réserves de biosphères de l’Unesco, et à mesurer les bénéfices de la pollinisation. Angelina Jolie était la marraine de la première promotion en 2021. Création également de la «Bee School», un programme de sensibilisation des enfants des écoles primaires qui aura lieu de mai à octobre. Un mécénat avec la Fondation GoodPlanet créée par le photographe réalisateur et écologiste Yann Arthus-Bertrand a pour vocation de sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la protection des abeilles via l’installation et l’animation d’un espace artistique et pédagogique consacré à la découverte du monde apicole. La préservation de l’abeille est au cœur de l’engagement durable de la Maison Guerlain depuis plus de dix ans.

C’est pourquoi, du 20 mai au 22 mai, dates hautement symboliques que sont la Journée mondiale des abeilles et la Journée de la diversité biologique, Guerlain organise une opération internationale visant à lever jusqu’à 1 million d’euros au profit du «Guerlain For Bees Conservation Programme».

Et en tant qu’individus, que pouvons-nous faire?

L’ONU recommande de garder un ensemble diversifié de plantes dans nos jardins et balcons. Acheter le miel brut issu de nos apiculteurs locaux ainsi que les produits issus de pratiques agricoles durables. Eviter d’utiliser des pesticides, fongicides ou herbicides. Protéger les nids sauvages autant que possible. Parrainer une ruche. Laisser à l’extérieur un récipient propre avec de l’eau, indispensable pour les abeilles après une journée passée à bourdonner. Soutenir la reforestation.

Le déclin des abeilles nous affectent tous. Laissons-les vrombir autour de nos fleurs, elles sont vitales pour la Terre.

Miel, abeilles et cosmétiques

Les produits de l’abeille comptent parmi les meilleurs cicatrisants naturels au monde. Grande alchimiste de la nature, son miel aux exceptionnelles propriétés  réparatrices a soufflé le soin éponyme Abeille Royale à Guerlain qui a créé la technologie BlackBee Repair qui favorise une meilleure autoréparation de la peau. La Recherche Guerlain en a extrait la puissance active pour créer cette gamme qui utilise jusqu’à 94% d’ingrédients d’origine naturelle.

Un programme de soins doté d’une technologie issue des dernières découvertes en neurosciences et qui cible les dommages du stress et de l’environnement sur les cellules cutanées mais aussi nerveuses. 

Du miel sur les toits de Genève

Des ruches urbaines high-tech

Devenez acteur concret dans la protection de l’environnement avec CitizenBees qui propose d’utiliser l’abeille comme puissant outil de communication grâce à une haute technologie qui permet le suivi de la ruche en temps réel via des capteurs intégrés à l’intérieur et à l’extérieur de la ruche afin de récolter des données utiles au travail de l’apiculteur et aux scientifiques.

citizenbees.com/ruches-hi-tech

100% brut de ruche

Avec Les Miels de Stéphanie, vous pouvez choisir votre rucher, mais aussi la miellée que vous souhaitez déguster. Aucun miel n’aura la même couleur, la même odeur, ni le même goût que l’autre, les abeilles ne butinant pas dans les mêmes lieux. Parrainez une ruche et mangez votre miel!

mielsdestéphanie.ch

Clé en main en milieu urbain. L’environnement urbain est favorable aux abeilles. Un rucher sur votre toit ou votre terrain, toute l’année entretenue par un apiculteur expérimenté, contribuera au    développement durable de votre entreprise.

bees4you.ch

Des chiffres et des abeilles

Pour produire 1 kg de miel, les abeilles doivent butiner 4 millions de fleurs et      parcourir une distance qui correspond à 4 fois le tour de la Terre.

Les abeilles contribuent à la pollinisation de plus de 170 000 espèces de plantes.

12 abeilles mellifères produisent globalement 1 cuillère à café de miel dans leur vie.

Une colonie d’abeilles contient 30 000 à 60 000 abeilles, 300 à 1000 couvains de mâles et la reine des abeilles, sans laquelle ils ne pourraient pas survivre.

Source: www.wordbeeday.org, information des médias ONU

En 2020, en Suisse, les apicultrices et apiculteurs ont pu récolter en moyenne 30 kg de miel par colonie contre 13 kg l’année précédente.

Les plus grandes quantités de miel ont été récoltées dans les cantons de l’arc jurassien, notamment à Genève, Neuchâtel et Jura jusqu’en Argovie, avec plus de 40 kg par colonie.

Source: apisuisse

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