Le marché de la voiture électrique ne cesse de se développer et ça va forcément continuer de manière inexorable. En voici trois exemples aussi glamour que pratiques choisis en toute subjectivité.

Comme dans les années 60

Petite, carrée, ludique, la citadine Mini a bercé les si festives années 60. Les Beatles s’affichaient avec dans le «swinging London», Brigitte Bardot traversait St Trop’ au volant de sa Mini. «Avec son centre de gravité très bas, une Mini se conduit comme un karting, un vrai plaisir», relève Jean-Charles Marchal, conseiller commercial chez Emil Frey. La dernière version électrique de la Mini Cooper SE, aussi attendue qu’entourée de mystère, sortira l’an prochain. Quelques privilégiés, triés sur le volet, dont notre interlocuteur, ont pu la découvrir récemment à Marseille «mais en ayant dû renoncer à nos portables», sourit-il. «Par rapport à la Mini actuelle, l’arrière se distingue par ses feux en triangle reliés par une bande lumineuse; mais à part cela, elle rappelle, très épurée, la mythique Mini des débuts avec bien sûr en guise de tableau de bord, le grand écran rond lumineux». L’intérieur du bijou, fabriqué en Chine et non pas en Angleterre, est composé de tissus recyclés, volant compris. Carton assuré. Prix: environ 50 000 francs.

Luxe à la coréenne

Quand on s’offre une Genesis, symbole du luxe à la coréenne, on n’est pas considéré comme un client, mais comme un invité de la marque, courtoisie oblige. En cas de réparation, on vient chercher la voiture chez vous ou à l’hôtel 5 étoiles partenaire de Genesis, à votre convenance, car le mot garage n’appartient pas à l’univers de cette voiture symbole de «luxe et confort». «Une Genesis, c’est un monde en soi, un style de vie», relève Soufian Youala Personnal Assistant à Genève. Dans le studio de la marque inauguré en mai dernier, à la rue du Rhône à Genève, il nous présente la GV60, 100% électrique, élue voiture de l’année 2023 en Suisse. « Genesis établit un nouveau standard pour l’électrique de luxe», a déclaré Jay Chang, responsable mondial de la marque. Avec ses deux lignes de feu à l’avant, la signature Genesis, elle conjugue volume et élégance avec un arrière légèrement bombé. La GV 60 a été dessinée par le Belge Luc Donckerwolke, président directeur de création de Hyundai Motor Group, qui auparavant a œuvré entre autres chez Lamborghini et Bentley. On la conduit en silence grâce à la haute technologie du danois Bang & Olufsen. Le chargement de 0 à 80% en dix-huit minutes assure une autonomie de 450 kilomètres. Prix: entre 61 000 et 96 000 francs.

Une gueule à la Gainsbourg

De la gamme électrique de BMW, la I4 Gran Coupé est la plus tendance, alternative élégante aux SUV, à la fois élancée et robuste, comme toutes les voitures de la marque allemande. «Sexy, légèrement galbée à l’arrière et dotée d’un un grand offre très pratique», nous décrit Ludovic Prêtre, conseiller commercial chez Emil Frey. Trente-cinq minutes à une borne de courant continu et vous voilà parti pour 500 à 600 kilomètres. Symbole de BMW, les deux fameux rectangles grillagés qui s’affichent virilement à l’avant. «Comme des naseaux, relève Ludovic Prêtre. C’est une voiture qui a une sacrée gueule à la Gainsbourg». Prix: de 62 000 et 86 000 francs.

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