Magique, inoubliable. Entre le musée Dior, les brasseries mythiques, les adresses confidentielles, la Samaritaine, les terrasses sur les toits, les cabarets et la Maison Albar, le rêve devient réalité.

 La Maison Albar Le Vendôme – petit bijou au cœur de Paris, près de l’Opéra

Un décor où dorures et belles tentures s’accordent avec panache pour un séjour enchanteur. Dans le IXe arrondissement, rue du Helder, se cache la Maison Albar, près de l’éternel et fascinant Opéra Garnier, glorieux et magnifique. Une rue discrète et, c’est derrière l’étonnante façade de l’architecte star des années 1880, Claude David, que se pressait l’élite fortunée et raffinée, amoureuse d’art et de représentation. Le Lyon d’Or accueillait un hôtel, un restaurant, le Yakuza by Olivier, mais aussi un cabaret. La Maison Albar a su avec talent faire revire l’esprit du lieu. La silhouette magnifique et fascinante d’un lion en or est là pour nous le rappeler, le seuil à peine franchi. De quoi inspirer au voyage en nous ouvrant les portes magiques de cet hôtel particulier où le jardin intérieur offre un havre de paix. Les chambres sont des cocons de bien-être. Certaines plongent sur le poétique jardin. Pour rendre hommage au faste des hôtels particuliers d’antan, un espace détente et spa luxueux inspirent le lâcher-prise et la rêverie. Le restaurant japonais nous a séduits par la qualité de ses mets d’une finesse extrême et d’un raffinement rare. Et si l’esprit est au shopping, les Galeries Lafayette et le Printemps, mais aussi la place Vendôme, sont à deux pas et regorgent de « petits plaisirs » à emporter avec soi.

7, rue du Helder, 75009 Paris, maison-albar-hotels-le-vendome.com

Musée Dior

Rue François 1er, la Galerie Dior invite à la découverte d’un créateur et de ses successeurs (Yves Saint-Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et Maria Grazia Chiuri). La visite s’entame par la célébration de l’œuvre du fondateur. Puis, de salle en salle, défilent jardins enchantés, roman des robes, ateliers du rêve, invitation au voyage, pouvoir de l’or… Une scénographie à couper le souffle, un émerveillement de tous les instants.

Terrasse panoramique

Les toits de Paris sont inspirants et romantiques. Perchée sur celui du Printemps, Perruche, cette terrasse d’exception s’est épanouie dans une oasis de verdure. Suspendu comme dans les airs, le lieu est un hymne à la fête et à la joie de vivre. On peut s’attabler pour déjeuner, boire un verre, admirer les plus beaux couchers de soleil. Un décor parisien qui flirte avec l’ambiance méditerranéenne.

Faire un bœuf

Ce lieu de légende a fêté récemment son 100e anniversaire. Il est vrai qu’à ses débuts le Bœuf sur le Toit créchait du côté de la Madeleine. Mais il y a tout de même 80 ans qu’il voisine les Champs-Élysées. Si l’adresse a changé et le décor art déco revisité par le couturier Alexis Mabille, le concept reste le même: bar, brasserie, cabaret. Naguère, les pianistes Wiener et Doucet y jouaient à quatre mains et Juliette Greco y faisait ses débuts. Aujourd’hui, une petite scène accueille les talents de demain.

Exposition

Le titre de l’exposition est explicite: «Néo-romantiques. Un moment oublié de l’art moderne». Ils s’appellent Bérard, Berman, Tchelitchew… Dans les années 1920, ils s’élevaient contre les ismes: cubisme, surréalisme… À l’abstraction, ils préféraient la figure humaine. Le Musée Marmottan Monet leur consacre ses cimaises à l’initiative de Patrick Mauriès, auteur d’un superbe ouvrage sur cette «école» qui n’en est pas vraiment une.

Les brasseries parisiennes

Vivre Paris, c’est plonger dans l’ambiance unique des brasseries. Une atmosphère particulière avec un ballet de serveurs à la vive dextérité. La Brasserie Lipp: c’est en 1880 que Léonard et Pétronille Lipp quittent l’Alsace et ouvrent leur restaurant devenu aujourd’hui une légende parisienne. Dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, elle est incontournable. À deux pas aussi, Les Deux Magots, un café synonyme de vie artistique et littéraire. En 1993, il affirme sa vocation littéraire en créant «Le Prix des Deux Magots». Et on y croise des célébrités. Et depuis 1927, la brasserie mythique La Coupole, incontournable de l’histoire de Montparnasse. Un décor art déco inscrit au patrimoine historique. Fascinant. 

La Samaritaine

Après seize ans de fermeture et 750 millions d’euros de travaux, l’escalier monumental, l’immense verrière et les fresques art nouveau du plus petit des grands magasins parisiens attirent à nouveau le chaland. Conduite sous le contrôle des Monuments historiques, cette magistrale restauration a rendu toute sa splendeur à l’enseigne fondée en 1870 déjà. La surface de vente a certes été réduite. Des
80 000 m2 utilisés dans les grandes années, le quart est désormais mis à disposition par le propriétaire, le groupe LVMH. Le reste est occupé par des bureaux, des logements sociaux, une crèche, Zara, Sephora et un hôtel cinq étoiles. Difficile de ne pas être saisi par la fièvre acheteuse. Plus de 600 marques, douze points de restauration et un immense espace beauté confirment l’inusable slogan: «On trouve tout à La Samaritaine».

Adresses confidentielles

L’Officine Universelle Buly, transmet et fait évoluer chaque jour le patrimoine de la beauté en s’inspirant de l’excellence du passé et en offrant le meilleur du présent». Au début de l’aventure en 1803, un talentueux parfumeur de renom, Jean-François Bully, marque son temps et l’histoire de la beauté. Le Tout-Paris s’y précipite. En 2014, le roman continue. Victoire de Taillac et Ramdane Touhami ouvrent au 6, rue Bonaparte, une boutique d’exception dont la visite vaut à elle seule le détour. Un temple dédié aux soins et aux parfums dans des flaconnages d’exception. Pour les amoureux de l’écriture, la boutique Mélodies Graphiques offre des papiers, des cartes, des coffrets, des calligraphies et des encres de couleurs variées. Depuis 1986, 10, rue du pont Louis-Philippe, un lieu d’inspiration et la poésie.

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