Yvan Arpa a fondé ArtyA en 2009. La marque de haute horlogerie est reconnue depuis pour sa créativité hors normes et ses montres uniques.

 

C’est peu dire qu’Yvan Arpa, fondateur d’ArtyA, se démarque comme l’un des créateurs de montres les plus avant-gardistes…

«Plus personne n’a besoin d’une montre pour lire l’heure. L’objet doit apporter une dimension émotionnelle, presque philosophique», lance-t-il d’emblée.

Professeur de mathématiques au départ, son parcours l’amène à travailler au sein de grandes marques de luxe. Il décide en 2009 de créer sa propre marque, 100% indépendante, au style et aux mouvements mécaniques uniques.

«Je voulais construire dans la durée et la cohérence, sans rendre de comptes à des investisseurs; utiliser des matières différentes, non conventionnelles, tracer de nouveaux chemins.» Le résultat? Une des plus grandes réussites horlogères de ces dernières décennies, avec la création d’ArtyA, condensé de «Art», «Y» pour Yvan et «A» pour Arpa. Le challenge de départ l’a amené à produire aujourd’hui des œuvres d’art à l’unité, des pièces uniques et des séries très limitées, se déclinant en douze univers différents (par exemple la  collection «Son of Earth Butterfly», aux cadrans en ailes de papillon ou la collection «Son of Sea», aux  cadrans «marins» à base d’algues).
«Je me situe à l’opposé de la production de masse industrielle. Le vrai luxe est exclusif, rare, différent… Je travaille ainsi en collaboration avec mon épouse artiste Dominique Arpa-Cirpka, qui s’occupe des cadrans à la main, grâce à des techniques anciennes uniques; chaque objet est fait avec amour, passion. Ma femme gère la partie artistique tandis que j’élabore plutôt les concepts», développe le créateur.

Curieux de tout, Yvan Arpa avoue être resté un enfant qui s’émerveille et se nourrit d’art, de lectures, de culture. Il s’interroge également, en philosophe, sur notre relation à la montre et au temps… et trouve le temps de se consacrer à sa vie de famille et de pratiquer le karaté et la méditation!

Il se revendique «artiste provocateur», bien conscient que certains de ses produits peuvent choquer, comme la collection «Son of a Gun», inspirée par la roulette russe, alors que d’autres sont plus commerciaux ou consensuels.

«Je crois que les clients sont curieux, ils voient au-delà de l’apparence d’un simple produit. Dans ma démarche, je cherche l’authenticité, faire des choses puissantes, qui me correspondent. Il faut redonner le pouvoir à la créativité, lancer de nouvelles idées.»

Yvan Arpa explique être avant tout motivé par le chemin à parcourir, et non par le but à atteindre. La société s’est installée désormais à Meinier, en rachetant les locaux de la Banque Raiffeisen. Après quelques mois de travaux, le lieu s’est métamorphosé en bureau créatif, offrant à ses clients une expérience unique et originale, celle de découvrir la collection exhaustive des montres dans la salle des coffres de l’ex-banque. La collection est distribuée désormais dans le monde entier dans 80 points de vente et quatre boutiques mono-marques. La toute dernière en date se situe dans le centre-ville de Genève, rue Neuve-du-Molard, où vous aurez la chance de rencontrer Dominique Arpa-Cirpka et Bastien Borjon.

Pin It on Pinterest

Share This