Tout ce que vous devez savoir sur… Anne-Marie Maillefer

Paris Match Suisse |

La présidente de la Loterie romande (Vaud) a mené une riche carrière dans les soins infirmiers.

 

«Je suis gâtée par la vie.» Lâchés comme une évidence, ces mots en disent beaucoup sur Anne-Marie Maillefer, cette altruiste qui, en réalité, ne doit ses succès qu’à elle-même. Discrète, la présidente de la Fondation (vaudoise) d’aide sociale et culturelle (Loterie romande) cèle les efforts qu’elle a dû consentir. On devine pourtant que de la boucherie familiale de Boncourt à ses engagements socioculturels actuels, le chemin n’a pas nécessairement été pavé de roses. «Enfant, j’aimais déjà prendre mes responsabilités. J’aidais mes parents à la caisse du commerce.»

Sans doute aurait-elle pu faire sa médecine. «Je suis une soignante». Mais, début octobre 1970, les hasards de la vie l’amènent à choisir l’école d’infirmières de Bois-Cerf, à Lausanne. La découverte de Lavaux paré des couleurs de l’automne est un véritable éblouissement. Elle ne quittera plus la région. Et ne cessera de compléter sa formation: diplôme de formation de cadre, certificat de politique sociale, diplôme de formation continue en santé publique… Son goût pour les responsabilités se confirme, tôt repéré par Françoise Couchepin, la directrice de l’école. «Elle m’a accordé de pouvoir enseigner la moitié de l’année et de soigner le reste du temps. Je voulais conserver ma légitimité professionnelle.»

Anne-Marie Maillefer garde un souvenir fort de son travail auprès du professeur Noël Genton, spécialiste en chirurgie pédiatrique, et des contacts qu’elle développe alors avec les enfants hospitalisés et leurs parents. Elle se remémore avec autant de bonheur son engagement dans les soins à domicile. «On rencontre les patients dans leur environnement quotidien.» Ses capacités, sa force de travail ne passent pas inaperçues: infirmière-chef, directrice adjointe de l’Organisme médico-social vaudois, directrice de l’école d’infirmiers et infirmières en psychiatrie, etc. «Le canton de Vaud m’a accordé sa confiance. Il m’a gâtée», dit-elle, alors que c’est elle qui, par ses compétences, a comblé le canton de Vaud! Elle participe à plusieurs politiques publiques, tant en ce qui concerne les soins à domicile que la mise en place des HES dans le domaine santé-social ou dans le développement des places d’accueil pour enfants.

Le secrétariat général de la Fondation pour l’accueil de jour des enfants la met en contact avec la Loterie romande. Et le Conseil d’Etat de penser à elle lorsqu’il s’agit de repourvoir la présidence de l’organe vaudois de répartition des bénéfices. Comme toujours, Anne-Marie Maillefer relève le défi et y trouve «un vrai bonheur». Elle qui n’avait jamais acheté un billet de loterie, réalise à quel point le premier mécène de Suisse romande est indispensable à l’activité sportive, sociale, culturelle et patrimoniale. L’an dernier, la Loterie romande a distribué 116 millions dont 40 au seul canton de Vaud. La présidente heureuse se double d’une femme épanouie. Née Stidel, elle a conservé le patronyme de son ex-mari, «pour éviter d’avoir à expliquer». Elle vit en couple avec Marc Diserens, ancien chef du service vaudois de la santé publique. La lecture, l’écoute de la musique sacrée et de la musique de chambre, de longues marches nourrissent les loisirs de cette belle âme.

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