N’Deye et Bernard Nicod

Paris Match Suisse |

 

N’Deye, ex-mannequin professionnel, habite avec ses deux enfants un somptueux appartement sur La Côte, entre Lausanne et Nyon. Spacieux, design et lumineux, son salon s’ouvre sur un beau jardin plein sud, plongeant sur le lac. N’Deye nous confie lors de l’interview que Bernard Nicod, son amoureux, lui a offert ce bien d’exception.

N’Deye est d’une beauté émouvante. Son corps qu’elle dénude avec grâce, pour les photos, lorsqu’elle change de tenue, nous apparaît comme une statue féline. Normal. La beauté, à ce stade, relève de l’œuvre d’art.

Paris Match Suisse. Comment vous êtes-vous rencontrés avec Bernard?

N’Deye.  C’était le 14 juillet 2013 au château d’Ouchy à Lausanne. Je venais de donner des cours de mannequinat et pour fêter la fin de mon mandat, le directeur de l’agence avait organisé un cocktail suivi d’un dîner. Bernard s’est installé à côté de moi et m’a serré la main très fort sous la table. Je me suis dit: «Mais que se passe-t-il? Qu’est-ce qu’il a cet homme-là?» Je me suis éclipsée au bout d’une heure. Je devais rentrer chez ma sœur à Sion. Bernard m’a demandé mon numéro de téléphone, que je ne lui ai pas donné. Mais ce n’est pas ce genre d’obstacle qui arrête Bernard. Il a obtenu mes coordonnées auprès du directeur de l’agence qui n’a pu refuser, Bernard Nicod est un de ses sponsors. A peine arrivée à la gare de Vevey, je reçois un téléphone. «Je t’invite samedi prochain à Lausanne, avenue de la Gare 26. Mon chauffeur Antonio viendra te chercher.»

Etonnant, non?

Oui, je suis un peu soufflée. D’autant plus que je n’étais pas prête à m’engager dans une histoire, de quelle nature qu’elle soit. Je sortais d’un divorce avec deux enfants de 3 et 8 ans. Au final, j’ai accepté de venir pour le week-end et on a frisé la catastrophe. Le samedi soir, on s’est retrouvé devant deux coupes de champagne au Palace. Bernard semblait nerveux; il a bu les 2 verres et ne m’a pas proposé de dîner. On s’est disputé. J’ai voulu reprendre ma valise restée chez lui et sauter dans mon train à 21 heures. Bernard m’a retenue. «Pour une fois que je tombe amoureux, tu ne vas pas tout gâcher!» Je suis restée.

 Et déjà sous la couette, le premier soir?

Absolument pas! J’ai dormi dans la chambre d’amis. Ce soir-là, on a beaucoup discuté. Bernard voulait tout savoir de moi, de mon enfance, de ma vie, de mes enfants… A partir de là, nous sommes entrés dans une relation d’échange et de confiance. Sauf que je n’avais pas mangé. Bernard, lui, peut se contenter d’un yaourt le soir, englouti devant le frigo. Après ce week-end, je l’ai observé pendant deux mois et demi. C’est ensuite, à Zermatt, que nous nous sommes rapprochés amoureusement.

En trois mots, quel genre d’amoureux serait Bernard?

Un amoureux de 16 ans! Il est attendrissant. Il a le pouvoir d’envoûter les femmes. C’est inné en lui. Quand il veut une femme, il l’a! Il a des mots uniques qui n’appartiennent qu’à lui, des attentions magnifiques. Il est très généreux! Il m’écrit constamment des cartes, des lettres. Il me protège, c’est mon amant, mon amoureux, mon père. Bien sûr que nous avons une différence d’âge. Bernard vient d’avoir 70 ans et moi 42 ans, mais cela ne me gêne pas. Au contraire.

Quel a été le moment le plus fort de votre histoire d’amour?

Il m’a écrit une lettre émouvante pour l’anniversaire de nos cinq ans, regardez… «tu es le plus beau cadeau que la vie m’a donné». Ses lettres d’amour me touchent au plus profond de moi. Il m’a aussi offert l’appartement et une somptueuse bague. Sans compter le plus beau des présents pour une mère: des écoles de haut niveau pour ses enfants et un cadre de vie calme loin des agitations.

Avouez-nous ce qui pourrait mettre en péril votre relation.

Je ne me suis jamais posé la question. J’ai confiance en moi. Ce qui doit arriver, arrive. Le monde ne s’arrêtera pas pour autant.

Avez-vous eu un jour envie de le quitter.

Il faut savoir que je ne vis pas au quotidien avec Bernard. On se voit principalement le week-end. Quelquefois pendant la semaine, mais il ne dort pas à la maison. J’ai fait ce choix, par égard pour mes enfants.

Il est vrai qu’il peut être dur, très dur dans ses propos. Ma sensibilité est mise à rude épreuve. Je viens d’un milieu modeste avec des valeurs. Elles sont ancrées en moi. On ne peut pas me les enlever.

Que détestez-vous chez lui?

Je ne déteste rien mais je regrette qu’il soit si impatient, surtout en vacances.  Et il est tout le temps dans son boulot. J’aimerais qu’il prenne le temps d’apprécier la vie. Il fonctionne à 200%. Et c’est agaçant.

Qu’est-ce qui vous attendrit?

Il peut être si doux, si tendre. Il est câlin. J’adore ces moments-là.

Certaines mauvaises langues pourraient dire que vous mélangez amour et intérêt.

Bernard ne veut pas que je travaille. C’est donc normal qu’il subvienne à mes besoins.  J’ai eu une vie professionnelle riche, j’aurais pu continuer. J’étais à 14 ans mannequin pour le showroom d’Yves Saint Laurent à Paris. J’ai fait beaucoup de défilés. Puis j’ai connu mon mari, ingénieur français dont je suis divorcée. J’ai dû faire un choix. Le Sénégal me manque, mes traditions aussi…

Bernard vous dit-il souvent «je t’aime»?

Oui. Très souvent.

Quels sont les moments que vous préférez vivre avec lui?

Quand on est en voyage, qu’on visite des musées, qu’il me parle d’histoire.  C’est un homme curieux qui a besoin de se nourrir d’art et de culture. Il m’a appris beaucoup de choses.

Comment est-il quand il est soucieux?

Il me parle de tous ses soucis. Je l’écoute religieusement. Il y a certaines choses que je suis seule à savoir. Mais il ne me demande jamais mon avis.

Est-il jaloux?

Il l’est! Même s’il s’en défend. Il est très jaloux. C’est un homme possessif. Il pense: «C’est à moi. On ne touche pas, on ne parle pas.»

Vous a-t-il demandé en mariage?

Lorsqu’il m’a rencontrée, il m’a prévenue. Je ne veux ni mariage ni enfant. Je respecte son choix.

Secrètement, vous ne rêvez pas de mariage?

Il a 70 ans. J’attends… Je ne vais pas le changer. Si ça me plaît, je reste; si cela ne me plaît pas, je pars. Et le mariage, seul lui peut le décider.

La bague pour les cinq ans, n’est-ce pas un symbole de fiançailles?

Non, il m’en a offert d’autres. Bernard ne s’est pas marié et ne se mariera jamais! Et si ce n’est pas son vœu, je respecte sa décision.

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