Patrick de Preux et sa maison, une passion absolue

Paris Match Suisse |

Le notaire et emblématique président du Lausanne HC a une relation affective avec sa maison. Il en parle comme d’un être humain. Lui et elle, sont fusionnels.

Que représente la maison pour vous ?

Un endroit où je dors !  (Rires). J’y suis peu car je ne cesse de courir. Et ça me désole. Pourtant, j’aime tellement cet endroit. Son calme et sa beauté sont mes premières sources de sérénité et de bonheur.

Comment pourriez-vous décrire votre relation avec elle ?

Je regrette toujours de la quitter. Je me dis souvent quel dommage de devoir partir. J’aimerais rester dans ma maison, être contemplatif, regarder simplement dehors ou rêver en faisant quelques pas dans mon jardin. 

Mais je fais aussi de la musique, je joue partout, dans le salon, sur la terrasse. La musique et ma maison sont deux de mes nombreuses passions.. Elles me nettoient l’esprit et me transportent ailleurs, dans un monde plus artistique.

Parlez-nous de son histoire…

Je n’avais que quelques mois lorsque je vins pour la première fois dans cette maison ! C’était en 1955. Un des amis de mon père, médecin aussi, lui a proposé le terrain où elle est construite. « Tu devrais y songer » lui a-t-il dit. Mon père a spontanéement aimé ce lieu unique. Il a craqué.

Cette maison est chargée de souvenirs. Mon père l’a faite réaliser d’après les plans de Jack Cornaz, un architecte que l’on disait à contre-jour. Il avait construit aussi la maison rose du CIO.

Nous y venions, mes parents, mes trois sœurs et moi pendant les vacances, de juillet à septembre. Puis nous la fermions pour l’hiver. Comme dans les romans ou les films, les meubles se couvraient de housses blanches. Ma mère et mon père l’ont fréquentée et aimée jusqu’à leur mort.

Il y a 10 ans, alors que nous habitions le Chalet-à-Gobet, nous avons décidé d’en faire notre résidence principale. Nous l’avons transformée, agrandie et isolée pour pouvoir y vivre à l’année.

C’était important pour vous de vous installer dans une maison de famille chargée d’instants heureux mais peut-être aussi de moments plus tristes ?

Cette maison n’a connu que des instants heureux ! Elle porte en elle des ondes très positives.

Parlez-nous de vos plus beaux souvenirs d’enfance.

Rétrospectivement, cela m’amuse beaucoup de penser que lorsque j’étais enfant, j’avais honte de dire que je passais mes vacances à Buchillon. Mes petits copains partaient au bord de la mer et moi, je vivais mes vacances à 19 kilomètres de Lausanne !

Mais quels beaux souvenirs je conserve précieusement dans mon cœur et mon esprit ! Des échappées à la voile sur le lac avec les copains, des moments de pêche avec mon père. Sans compter les cueillettes de framboises, de mirabelles et de prunes. Il fallait remplir l’équivalent de 20 litres avant de pouvoir s’échapper jouer ! Et vous imaginez un sceau de 20 litres de framboises ? C’est long à remplir.

Votre épouse l’a adoptée aussi spontanément ?

Astrid intervient. J’étais enthousiaste d’habiter ici ! Je l’avais connue à l’époque de ma belle-mère et je l’aimais déjà.

Le fait qu’elle soit proche du lac, un bienfait précieux?

C’est un émerveillement permanent ! Un spectacle de chaque instant, que le lac soit calme ou agité. Il change continuellement de couleur. L’hiver, c’est très beau, il est brumeux, nostalgique, romantique… C’est un monde magique.

Quelle serait votre pièce préférée ?

Je n’en ai pas vraiment ! Mais si je devais choisir, ce serait l’endroit où sont mes guitares. Bien qu’elles soient partout dans la maison, dans ma salle de musique, la bibliothèque, le salon. J’aime m’installer près d’une de mes guitares. J’ai une passion pour les instruments de musique même ceux dont je ne joue pas.

Avez-vous eu un jour envie de vous installer ailleurs, dans un autre pays ?

Jamais de la vie ! Les îles, les petits paradis ne m’attirent pas. J’aime profondément ce pays.

Est-ce vous ou votre épouse qui vous occupez de la décoration ?

Les deux. Astrid joue certainement le premier rôle mais j’ai aussi mon mot à dire.

Vous arrive-t-il de faire la cuisine ?

Je n’ai pas cette velléité ! J’ai une femme qui excelle en ce domaine et un beau-fils qui cuisine divinement.

Vous aimez y organiser des fêtes ?

Nous faisons de grandes fêtes, comme le mariage de nos enfants ou le baptême de nos petits-enfants. Et comme, à nous deux (nous sommes une famille recomposée) nous avons 12 petits-enfants, ce sont de jolis programmes en perspective.

Que faites-vous concrètement dans votre maison, le tri des déchets, les lessives, prendre soin de votre piscine…  ?

Zéro ! En revanche, je suis très observateur et je peux ainsi dire ce qu’il faut faire dans le jardin ou ailleurs.

Si vous deviez la vendre un jour, serait-ce un grand chagrin ?

Et pourquoi je devrais la vendre ? Impossible, elle et moi, nous sommes fusionnels ! Je partirai les pieds devant.

 

Suisse-Europe : les limites de la résistance légale

ANDREAS ZIEGLER. Le professeur de droit international à l’Université de Lausanne évalue les différentes voies légales parfois évoquées s’agissant de la crise et des différends entre Suisse et Union Européenne.

Pierre-Marcel Favre le découvreur

L’éditeur lausannois est guidé par une insatiable curiosité qui explique les 1800 livres publiés et les 108 pays visités!

Transhumanisme

Transhumanisme Paris Match Suisse | Publié le 18/10/2018 Jean Pierre Pastori Exosquelettes, cryogénie, transgenèse, cyborg, anthropotechnie… Au secours! Le transhumanisme est à l’œuvre dans les laboratoires high-tech d’où procédera l’homme de demain. Le photographe...

Coronavirus: les palaces vaudois ferment les uns après les autres

Pour la première fois depuis la dernière guerre, le Montreux Palace a fermé ses portes. A Lausanne, le Beau-Rivage et le Royal Savoy en ont fait de même, tout comme le Grand Hôtel du Lac à Vevey.

Au Vieux Navire

L’élan gastronomique insufflé depuis deux ans dans les voiles de cet illustre vieux gréement par le jeune chef Alexandre Aubrun mérite qu’on en reparle.

Le meilleur et le plus surprenant des vignobles du bordelais s’installe à Lausanne le 7 juin prochain

Pour leur 9ème édition suisse, les Rencontres Jean-Marc Quarin ont choisi le lieu prestigieux du Lausanne Palace pour faire déguster aux amateurs et professionnels une sélection très pointue de grands ou moins grands noms du bordelais.

Où il y a des gênes… il y a du plaisir!

Où il y a des gênes… il y a du plaisir ! Paris Match Suisse | Publié le 31/10/2018   Jean Pierre Pastori Il est décidément des êtres qui réunissent tous les dons. Stefan Catsicas est de ceux-là. Neurobiologiste, il a mené une brillante carrière académique, tant à la...

L’interview impertinente de Franz-Olivier Giesbert

Journaliste, éditorialiste au «Point», biographe, chroniqueur, écrivain, directeur éditorial de «La Provence», il a écrit une vingtaine de romans, une quinzaine d’essais. Rencontre avec un homme contemplatif qui pratique l’optimisme au quotidien.

Paris Match suisse a fêté son 5e anniversaire.

Dans les jardins somptueux du beau rivage palace à Lausanne Paris Match suisse a fêté son 5e anniversaire.

Jessica & Annika Horn

Dans sa vie, Mike Horn n’a qu’à vivre pleinement ses aventures, ses filles s’occupent de tout le reste, gestion, recherche de sponsors, etc. Toutes deux diplômées universitaires, Annika (26 ans) et Jessica (24 ans) ont ainsi repris le rôle de leur mère, décédée en 2015. De retour du Dakar en Arabie saoudite, elles racontent leur rêveur de papa et les relations très fortes qu’elles ont avec lui.

Pin It on Pinterest

Share This