Tout ce que vous devez savoir sur… Léonard Gianadda

Paris Match Suisse |

 

Léonard Gianadda a eu plusieurs vies, toutes guidées par la passion de l’Art. Sa Fondation fête cette année ses 40 ans.   

SA PLACE EST SUR LES SOMMETS !  

Léonard Gianadda a fréquenté le collège de Saint-Maurice, dans les années 50. Un haut-lieu de tradition et de culture. Son grand-père Baptiste était venu d’Italie, poussé par la misère mais sa famille, désormais installée, a voulu pour lui la meilleure des éducations. A l’internat, chez les Pères, son intelligence frappe très vite ses professeurs: «Sa place est aux premières loges et sur les sommets. Il peut et doit faire de sa vie quelque chose de grand et de beau.» La note est inscrite sur son carnet scolaire. Bien vu mon Père! Le jeune homme, à la beauté époustouflante, va passer sa vie à se surpasser. Après des études d’ingénieur, il sera photographe, reporter, bâtisseur, collectionneur, mécène et surtout amoureux de tous les arts.

LA DÉCOUVERTE DE LA BEAUTÉ   

Adeline Darbellay, la mère de Léonard Gianadda, est une très belle femme. Nous sommes en 1950, Année Sainte, et Liline décide d’emmener ses fils adolescents à la découverte des beautés de l’Italie. Ce sera Rome, la Chapelle Sixtine, Florence, Michel-Ange, les Médicis. Un choc pour Léonard qui n’oubliera jamais ce voyage! Plus tard, il fera, toujours en Italie, la rencontre de Ken Matthews, un Américain, musicien, professeur d’histoire, employé du musée de Philadelphie. Ce sera le début d’une longue amitié et la découverte de la peinture.

LE DRAME QUI VA BOULEVERSER TOUTE SA VIE 

Le 1er août 1976, Pierre Gianadda, le frère tant aimé, se blesse mortellement dans un accident d’avion à Bari, en voulant secourir un passager. Il n’est pas sûr que Léonard se soit remis de cette tragédie. Un an plus tard, alors qu’il creuse le sol de Martigny pour y construire des tours, Léonard découvre, à trois mètres sous terre, les restes d’un temple gallo-romain. Le plus ancien de Suisse. La Fondation Gianadda est née! Martigny la Romaine va revivre! Un écrin sera élevé sur ces ruines, inauguré deux ans plus tard, en 1978, le jour ou Pierre aurait eu 40 ans. La Fondation Gianadda fêtera cette année ses 40 ans et attend son dix millionième visiteur! Martigny est inscrite sur la carte des musées du monde.

CET HOMME-LÀ A PLUSIEURS VIES ?

La Fondation Gianadda est un vrai miracle! Tous les plus grands noms de la peinture et de l’art y ont été exposés. Gauguin, Picasso, Giacometti, Rodin, Modigliani, Hodler, de Staël…  What else? Léonard Gianadda a réussi à avoir l’impossible, «Le déjeuner des canotiers» de Renoir, «Impression, soleil levant» de Manet. Le parc de la Fondation est un des plus beaux d’Europe, un parcours de la sculpture du XXème siècle. La saison musicale a affiché Anne-Sophie Mutter, Isaac Stern, Yehudi Menuhin, Cecilia Bartoli, Bernheim. Quel est le secret de Léonard Gianadda? Le travail, dit-il!    

TOUS LES TALENTS ET TOUS LES HONNEURS   

Sait-on assez que Léonard Gianadda a été le premier correspondant de la télévision en Valais? Que ses photos ont eu l’honneur du Musée Pouchkine? Que c’est Georges Simenon qui est à l’origine de sa rencontre avec sa femme Annette? Qu’il est le seul Suisse admis à l’Académie des beaux-arts de Paris? Qu’il est décoré en Italie, en Russie, en Belgique, à Abou Dhabi? Qu’il a ouvert des fondations en aide aux réfugiés syriens, aux malades d’Alzheimer? Qu’il a offert les sculptures qui ornent les giratoires de Martigny. Une seule vie, vraiment? 

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A 63 ans, le champion garde une ligne de jeune homme et l’esprit de compétition. L’homme se confie. Les projets, les challenges l’exaltent.
On ressent chez lui une force indéniable, une sagesse teintée d’humanité et un amour incommensurable pour ses enfants, Nicolas, Sacha et Victoria, sa fille qu’il a eue avec une autre maman que celle de ses deux garçons.

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