Le dernier livre de massimo gargia : «la double vie»
Paris Match Suisse |
« Je découvrais que l’argent et le sexe étaient en interrelation permanente » écrit Massimo Gargia. Découverte qu’il a, sans aucun doute, su mettre à profit.
Massimo Gargia, le plus fameux des jet-setteurs internationaux fait étalage, dans son dernier livre, édité aux Editions Favre, de sa double vie. Sa double vie? Bien modeste, lui, qui a dû vivre 100 vies! Qu’on l’aime ou pas, l’homme ne laisse personne indifférent. Visconti, lui-même, n’a pas résisté à son charme même s’il ne l’a pas propulsé en haut de l’affiche, comme Massimo en rêvait.
Dans cet ouvrage, l’auteur confie ses amours, sans se gêner pour évoquer celles des autres. Et il se lâche. Moravia qui n’aimait que les femmes ou Pasolini qui avait un faible pour les petits voyous. Il nous apprend que Visconti avait toujours la même ambition: transformer ses amants en acteurs talentueux. Et qui pouvait imaginer que Marlon Brandon pouvait tomber fou amoureux d’un acteur français?
Et on va de surprise en surprise: lui, Massimo Gargia, dont la réputation d’homme à femmes lui colle à la peau aurait vécu des amours masculines dans la plus grande discrétion.
Mais il plonge aussi dans la nostalgie, évoquant le jeune garçon qu’il était quand il s’en allait avec ses copains «casser du pédé». Sa façon de se sentir viril jusqu’au bout des poings. Mais très vite, le jeune Gargia, à la chevelure blonde, séduit la bonne société et des grandes dames comme Greta Garbo. Mais il jettera aussi son dévolu sur des amants de passage ou pas. Pour l’homme son existence sera un tourbillon de gloire, d’amour, de sexe. Tout sera étourdissant et les destins s’entremêleront.