Tout ce que vous devez savoir sur … Raphaël Domjan

Paris Match Suisse |

L’aventurier neuchâtelois repousse une nouvelle fois les limites et vise désormais la stratosphère en avion solaire.

Touche-à-tout devenu aventurier

A trois ans et demi, avec son petit sac à dos et une pomme, Raphaël Domjan prend seul le funiculaire de la montagne de Chaumont, au-dessus de Neuchâtel, puis marche 4 kilomètres et demi pour rejoindre le chalet de ses grands-parents. Sans le savoir, la première aventure d’une vie d’exploration, à laquelle aime-t-il à rappeler, «rien ne le prédestinait». Mécanicien en motocycles, ambulancier, puis entrepreneur dans l’internet au milieu des années 90, le Neuchâtelois se cherche tout en cultivant en parallèle une passion grandissante pour la montagne et les éléments. Après trois mois en Amérique latine à tout juste 19 ans, il part en 1993 sur les traces de Nicolas Hulot et l’équipe d’Ushuaïa pour une expédition de glacio-vulcano-spéléologie en Islande. Prémices d’une trajectoire atypique.

Déclic sur les glaciers islandais

Quand en 2004 Raphaël Domjan retourne en Islande, où il s’était livré dix ans auparavant à la spéléologie glaciaire, il erre pendant deux heures à la recherche du lieu de ses souvenirs. En vain. Le glacier a reculé de près de 4 kilomètres et fondu sur 700 mètres d’épaisseur pour laisser place à un lac. «Dans ces régions, on comprend que le réchauffement climatique n’est pas un vain mot. A ce moment-là, j’ai eu un flash sur la nécessité d’agir vite», se remémore l’explorateur. L’aventure PlanetSolar allait suivre.

Un destin qui bascule sur des rencontres

Mai 1994, Nouvelle-Zélande. Raphaël Domjan qui passe une année aux antipodes «avant tout pour apprendre l’anglais» échange à un arrêt de bus avec un membre d’équipage de Jean-Louis Etienne, aux commandes d’Antartica, qui mouille à ce moment-là dans un port voisin. Le lendemain, il se retrouve sur le bateau du célèbre scientifique français. Hasard de la vie, il recroisera cinq ans plus tard le même voilier, devenu le Sea Master, avec Peter Blake aux commandes, quelques mois seulement avant l’assassinat du marin au Brésil. Autre rencontre décisive, Albert II de Monaco, «passionné des océans et des énergies renouvelables», qui soutiendra notamment l’aventure PlanetSolar et son projet de traversée du passage arctique Nord-Ouest en kayak solaire en 2015.

Tour du monde pour convaincre

Quand Raphaël Domjan évoque son tour du monde en bateau solaire, bouclé le 4 mai 2012 après 527 jours de mer, il ne parle pas d’exploit mais «d’écologie expérimentale». Et pour cause. Tout au long de la traversée, il a embarqué à tour de rôle les personnalités les plus influentes pour plaider le potentiel des énergies renouvelables. Albert II de Monaco, Didier Burkhalter, mais aussi le ministre équatorien de l’environnement ont ainsi navigué, avec certains résultats tangibles à la clé. Notamment aux îles Galapagos, où suite à PlanetSolar, des navettes solaires sont proposées aux touristes pour la visite du fragile écosystème.

Mener sa carrière à l’énergie solaire

Faire tourner son entreprise d’hébergement de sites internet grâce à des panneaux solaires, c’est le défi pionnier que tente en 2001 Raphaël Domjan. L’Expo.02 vient l’année d’après conforter son engagement, avec des bateaux solaires sur le lac de Morat. «On s’est rendu compte que ça marchait et qu’en plus les déplacements étaient hyperconfortables» se souvient l’explorateur qui allait lancer en 2006 le projet PlanetSolar. En parallèle de SolarStratos, le Neuchâtelois prépare actuellement une exposition, rétrospective de la mobilité solaire (bateau, avion, automobile), prévue pour octobre.

Ambitions stratosphériques

Plus connu pour sa passion pour la mer et la montagne, Raphaël Domjan n’en a pas moins regardé toute sa vie vers le ciel. A commencer à l’âge de 10 ans quand il entreprend de construire un deltaplane en bambou et plastique qui «fort heureusement n’a jamais volé». Planeur, avion, hélicoptère, parachutisme, il développe sa passion jusqu’à lancer SolarStratos, projet d’avion stratosphérique qui vise à atteindre 25 000 mètres d’altitude où se dessine la courbure de la terre, dès 2020. Le hangar, l’équipe, et l’avion sont là, manquent encore des fonds: «C’est une lutte de tous les jours contre le poids, mais aussi pour gérer des paramètres légaux complexes. Au-delà de l’argent, les partenaires partagent aussi leurs compétences et objectifs, essentiels pour mener une telle aventure au bout.»

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